LES MEDIAS



____Interviews télé: Septembre 2000: Journal 'France 3 regional' de Midi-Pyrénées.
_________________ Septembre 2000: Journal de 13h00 sur TF1.
_________________ Octobre 2000: Nouakchott (Mauritanie). Télé Nationale.
_________________ Novembre 2000: Rio Claro (Brésil). Globo.
_________________ Janvier 2001: La Paz (Bolivie). Intel2.

Voici les extraits des parutions d'Olivier dans les journaux du monde:

Le Toulonnais N°89
Var Matin République N°19163
Le Toulonnais N°90
Dia-a-dia
Jornal Citade N°20689
Folha Independente N°239
Le Toulonnais

La Revue ACCOR
Paris Notre-Dame N°897
TL Hebdo N°29
Journal de l'IGR N°2
Journal Vietnamien
Le Dauphiné Libéré - Juillet 2002
Var-Matin - Aout 2002



Le Toulonnais
Le Toulonnais
Le Toulonnais
Le Toulonnais
Le Toulonnais
Le Toulonnais



Un monde à photographier


Olivier Peix part ce matin de la place de la Liberté à Toulon pour accomplir son "Objectif Terre" en 16 mois et à vélo. Au programme, 34000 kilomètres pour 16000 photos de 26 pays sur les cinq continents

Ce ne pourrait être qu'un énième Tour du monde. Mais déjà, le moyen de déplacement, la bicyclette de "papa", force le respect. En outre, Olivier Peix, 24 ans, ne s'engage pas dans ce long périple par amour immodéré pour l'effort ou l'exploit sportif. Il ne revendique pas davantage le goût du défit et moins encore du risque: "La sensation que l'on éprouve en entrant dans un pays est très forte. Mais ce n'est pas aussi impressionnant que ce que l'on peut penser. En fait, on ne relate souvent que les problèmes qui peuvent survenir.
Or, ils sont rares. C'est d'abord beau. Partout."
Et c'est de cette beauté de l'intérieur que cet aventurier "extrêmement" modéré souhaite entretenir le monde. En le parcourant, mais aussi en le pénétrant, en s'y intégrant, appareil photo en bandoulière. Car son "dada" c'est l'image. Celle qu'il pourra obtenir par consentement, au plus profond du globe. D'où l'intitulé de l'expédition:"Objectif terre". Ce jeune natif de Toulon veut mener, en solitaire, une aventure solitaire.
Après avoir parcouru les océans au titre de photographe officiel de la Marine à bord du porte-hélicoptères "Jeanne d'Arc", il entend cette fois, percer les secrets sociologiques et culturels de ces peuples qui occupent les terres et de cette nature qui l'agrémente: "Je n'ai pas d'angoisse particulière à la veille du départ. Il me tarde seulement de savoir comment je serai reçu dans la première famille..."

Le vélo, un moyen; la photo, un témoin

Car, s'il serai bien équipé d'une tente et de 50 kg de matériel, vélo er appareils photographiques compris, il n'envisage pas d'autres hébergement que celui des autochtones. Il n'a posé aucun jalon particulier. Au bout de sa course quotidienne, il posera son vélo contre le mur d'une maison de village de l'Espagne, à l'Allemagne (en décembre 2001) en passant par la Mauritanie, la Bolivie, l'Australie, la Cambodge et l'Afghanistan. Et là, au coeur d'un foyer, il écoutera, échangera, et fixera sur la pellicule les hommes et leur environnement:
"Je veux comprendre et m'imprégner du milieu pour saisir l'essentiel et le fixer sur la pellicule. Mon but n'est pas de reccueillir toute la misère du monde, mais de le communiquer tel qu'il est, ou tel que je le perçois." Ni illuminé, ni égocentrique, Olivier Peix compte emporter, dans son sillage, toute la dimebtion humaine, sociale et culturelle. Dans oeil neuf, disponible. Objectif. On y revient! Ne pas redouter le danger, c'est aussi savoir l'appréhender. Il saura éviter les pièges de la mousson dans le sud asiatique en passant en avril 2001, soit un mois avant.
Il attendra à la frontière un groupe de touristes pour s'y intégrer, ce qui lui permettra d'entrer au Tibet sans avoir à redouter un isolement suspect et fragilisant.Il saura se méfier des guérillas incontrolables de Bolivie et du Pérou, qui ciblent leurs actions sur les visiteurs isolés. Et, dans la même régions, il n'ignorera rien des contraintes réspiratoires d'un séjour sportif à plus de 5000 mètres.
Var matin

L'exemple édifiant d'Heinz Stucke

Lui qui fut frappé par la passion du vélo à Toulon et qui, tout jeune, escalada les pentes du Faron et du Mont Caume, puis des Alpes voisines, sait que ses ressources mentales seront d'un meilleur recours que ses capacités physiques rendues bien ordinaires, par un accident de la route. Ce vélo hybride, équipé d'un cadre sur mesure, n'est pas taillé pour l'exploit sportif. Il est équipé de roues de VTT et de 21 vitesses. Mais c'est un vélo intelligent dans le sens où toutes les pièces qui le composent peuvent être trouvées sur toute la surface du globe."
Jeune, téméraire et passionné, il n'a néanmoins rien laissé au hasard. Il a effectivement rencontré d'autres aventuriers des continents. Et notamment l'homme de tous les records. L'Allemand Heinz Stucke, pensionnaire du livre "Guinness" des records, a souhaité être le plus grand voyageur des temps modernes et faire mieux que Marco Paulo er Moïse: "Son témoignage m'a servi er rassuré. Pour l'anecdote, il s'est fait voler son vélo huit fois en 37 ans et il l'a toujours retrouvé!"
A 24 ans, Olivier Peix a choisi sa voie. Il lâchera son job de vendeur parisien dans un magasin photo et partira avec un subside de 50000 francs.
Ses économies personnelles et les fonds recueillis grâce à la vente d'une petite boîte de bonbons portant le logo "Objectif Terre"

Pas d'autres sponsors que Kodak, Canon, Nikon qui lui ont fourni pellicules, caméra numérique et appareils photos.

Il est libre, Olivier. De pédaler, de témoigner. Libre de rêver, donc d'exister...

Témoignage en temps réel

Grâce à son ami Héloïse Lechevallier et son frère Bruno, Olivier Peix ne sera pas coupé de la France durant sa longue aventure de seize mois.

L'une mettra en place l'association "Regarde la vie autrement" et sortira tous les deux mois une revue où seront proposées les plus belles photos recueillies au fur et à mesure de l'aventure d'Olivier. L'autre aura en charge le site internet qui accomplira la même démarche, en proposant aux "surfeurs" des clichés tout frais. Le magasin "Photo Liberté" de
Toulon accueillera une exposition permanente des images envoyées par Olivier et réactualisées tous les deux mois.

Grâce à internet, les élèves de l'externat Saint Joseph d'Ollioules, une école de l'Oise et l'Institut Gustave Roussy, qui héberge des enfants malades à Paris, pourront également suivre l'évolution du reporter.

Afin de pouvoir transmettre les pellicules en France, le "globe trotteur" a tissé un réseau de connaissance (familles, amis, relations) grâce auxquelles il pourra procéder à l'envoi.
Et c'est lui qui effectuera les choix, une fois que ses photos auront été numérisées ei "internétisées", à partir de cybercafés et autres sites informatisés.

Partir, courir, photographier. Mais dans cette longue aventure, Olivier Peix n'oubliera pas de communiquer. Et dès son retour, il préparera un nouveau départ vers l'une de ces lointaines contrées. Celle qui lui donnera envie d'approfondir: "pour toujours avancer sans s'enfuir..."

Le Toulonnais